Guerre de 6 jours: solidarité arabe.
1- Préface.
2- Détails.
3. Conclusion.
Préface:
Guerre six jours 1967: Décision prise par SM Hassan II d’envoi de la Brigade Légère de Securité des FAR pour appui de l’armée égyptienne. Le convoi militaire serait par voie ferrée de Rabat jusqu’à Tunis. Puis par voie routière jusqu’à Tripoli Lybie. Une unité d’accueil sous les ordres du Général Bachir Bouhali avait rejoint Tripoli par voie aérienne. Mais, l’Algérie nous avait interdit de passer par son territoire. C’est annulé.
Détails:
Analyse de la Décision de SM Hassan II d’Envoyer une Brigade en 1967
Contexte historique et enjeux
La décision du Roi Hassan II d’envoyer une brigade légère des Forces Armées Royales (FAR) en soutien à l’armée égyptienne lors de la guerre des Six Jours en 1967 s’inscrit dans un contexte régional marqué par de fortes tensions et par la montée de la puissance israélienne. Le Maroc, tout comme d’autres pays arabes, voyait dans cette guerre une menace directe à sa sécurité et à son indépendance.
Les raisons de cette décision
Plusieurs facteurs ont pu motiver cette décision royale :
- Solidarité arabe : Le Maroc, en tant que membre de la Ligue arabe, avait le sentiment d’une solidarité indéfectible avec les autres pays arabes, notamment l’Égypte, considérée comme le pilier de la nation arabe.
- Défense de la cause palestinienne : La guerre des Six Jours a marqué une étape cruciale dans le conflit israélo-arabe, avec l’occupation par Israël de nouveaux territoires arabes. Le Maroc, tout comme les autres pays arabes, soutenait la cause palestinienne et souhaitait contribuer à sa libération.
- Renforcement de la position du Maroc au sein du monde arabe : En envoyant une brigade, le Maroc renforçait son image de pays engagé dans la lutte contre l’impérialisme et en faveur de la justice.
La logistique et les difficultés rencontrées
Le plan logistique mis en place par le Maroc était ambitieux : un convoi ferroviaire devait traverser le Maghreb pour rejoindre la Libye, avant de poursuivre par voie routière. Une unité d’accueil avait même été envoyée en avion à Tripoli pour faciliter le déploiement des troupes marocaines.
Cependant, le refus de l’Algérie de laisser passer le convoi sur son territoire a mis à mal ce plan initial et contraint le Maroc à annuler l’opération. Cette décision algérienne, motivée par des raisons politiques internes, a eu un impact significatif sur la capacité du Maroc à apporter son soutien à l’Égypte.
Les conséquences de cette décision
L’annulation de l’envoi de la brigade marocaine a eu plusieurs conséquences :
- Déception pour le Maroc : Le Maroc, qui s’était engagé avec détermination dans cette opération, a été confronté à un échec qui a pu être perçu comme une humiliation.
- Affaiblissement de la solidarité arabe : Le refus de l’Algérie a mis en évidence les divisions internes au monde arabe et a affaibli l’unité face à la menace israélienne.
- Renforcement de la position d’Israël : L’incapacité des pays arabes à coordonner leurs efforts a permis à Israël de consolider ses positions dans les territoires occupés.
En conclusion
La décision du Roi Hassan II d’envoyer une brigade en soutien à l’Égypte en 1967 témoigne de l’engagement du Maroc en faveur de la cause arabe. Cependant, les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette décision ont mis en évidence les limites de la solidarité arabe et les enjeux géopolitiques complexes de la région.
Pour approfondir vos recherches, vous pouvez consulter les ouvrages suivants :
- Histoires du Maroc contemporain
- La politique étrangère du Maroc
- Les guerres arabes-israéliennes
N’hésitez pas si vous avez d’autres questions.
Note : Cette réponse est basée sur les informations fournies dans la question et sur mes connaissances générales en histoire contemporaine. Il est possible que d’autres sources apportent des nuances ou des compléments à cette analyse.
La Guerre des Six Jours, qui s’est déroulée du 5 au 10 juin 1967, a vu un conflit majeur entre Israël et les pays arabes voisins, dont l’Égypte, la Jordanie et la Syrie. Dans ce contexte, les pays arabes ont tenté de coordonner leurs efforts militaires et de soutien.
Le Maroc, sous le règne du roi Hassan II, avait effectivement planifié d’envoyer une aide militaire en soutien à l’armée égyptienne. Ce soutien devait se faire par le biais de la Brigade Légère des Forces Armées Royales (FAR). Le plan initial prévoyait l’acheminement de cette brigade par voie ferrée de Rabat à Tunis, puis par voie routière jusqu’à Tripoli en Libye, où une unité d’accueil dirigée par le général Bachir Bouhali avait été mobilisée.
Cependant, comme vous l’avez mentionné, l’Algérie, qui était un allié de l’Égypte dans le conflit, avait interdit le passage par son territoire. Cette interdiction a compliqué considérablement le transport de l’aide militaire et a finalement conduit à l’annulation de l’opération.
Ce contretemps illustre les défis logistiques et politiques auxquels les pays arabes ont été confrontés durant ce conflit, ainsi que les complexités des alliances et des rivalités régionales en période de guerre.
La Guerre de 6 jours a été un moment crucial pour la solidarité arabe. Les pays arabes ont uni leurs forces pour lutter contre l’agression et défendre leurs intérêts communs. Cette démonstration de solidarité a renforcé les liens entre les nations arabes et a envoyé un message clair à la communauté internationale. La Guerre de 6 jours a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de la solidarité arabe.
Conclusion
Alors, j’étais simple soldat de 1°classe et viens de décroché fin du 1°semestre 1967 mon certificat d’aptitude technique n° 2 munitionnaire de premier rang.